La plante purifiante : Comment multiplier la langue de belle-mère et avoir l’air pur
Son nom d’origine est Sansevieria , mais tout le monde le connaît sous le nom de Langue de belle-mère ou Plante serpent .
Ce nom dérive à la fois de la forme caractéristique de la plante, qui semble être faite de langues qui vont vers le haut, et du fait que, même si on le souhaite, il est difficile d’éliminer cette plante.
C’est, en fait, l’une des plantes les plus résistantes qui existent au monde, très appropriée même pour ceux qui ont très peu d’habileté et de compétence pour prendre soin des plantes.
Mais la langue de la belle-mère n’a-t-elle pas vraiment besoin d’un traitement ?
Le fait qu’elle soit très résistante ne signifie pas que la langue de la belle-mère n’a pas besoin d’ attention et de soins .
Découvrons ensemble comment avoir une belle sansevieria luxuriante et saine , mais surtout comment la multiplier en coupant .
La langue de belle-mère est une plante qui a besoin de peu d’eau. Ne l’arrosez que lorsque la terre du pot est excessivement sèche mais évitez absolument de trop l’humidifier ou de créer de l’eau stagnante car cela provoquerait la formation de moisissures et la pourriture des racines.
La langue de belle-mère ou sansevieria est une plante très résistante qui s’adapte à toutes les pièces de la maison ou de l’appartement. Il aime la lumière mais ne tolère pas la lumière directe très forte, donc mieux vaut éviter les balcons ou le mettre devant une fenêtre. Mieux vaut dans ce cas utiliser un rideau
Le rempotage doit se faire au printemps et il faut choisir un pot très haut rempli d’une terre mélangée à du sable et des graviers, et une belle couche d’argile expansée drainante sur le fond pour faciliter le drainage et éviter la stagnation de l’eau
Sansevieria fleurit en automne ou en hiver mais il est très rare qu’elle fleurisse à l’intérieur
Équilibré : utilisez un engrais classique pour les plantes d’intérieur ou les cactacées. La quantité optimale est de fertiliser environ toutes les trois semaines avec un engrais liquide
Où le mettre
Sansevieria s’adapte à pratiquement n’importe quel environnement.
Bien sûr, sa température idéale se situe entre 10 et 25°C, mais il ne craint pas les températures différentes (sauf en cas de gel).
Il est normalement placé dans le salon car sa forme donne une certaine élégance à l’environnement.
Il pousse mieux en lumière indirecte . L’idéal est près d’une fenêtre, mais pas sur le rebord de la fenêtre, ni dans l’angle d’une pièce exposée à la lumière .
La lumière directe ne le tue pas, mais il pourrait brûler un peu ses feuilles .
C’est pourquoi, si vous décidez de le garder à l’extérieur, vous devez faire attention à le placer dans un endroit où il n’est pas exposé à la lumière directe du soleil .
L’absence de lumière, en revanche, pourrait entraîner un affaiblissement de la plante qui se manifeste par des feuilles vert foncé .
Comment et quand l’arroser
Cascade? Pas trop, merci !
Sansevieria n’a pas besoin de trop d’ eau . En été, n’arrosez que lorsque le sol est très sec et ne versez pas trop d’eau.
En automne et en hiver, les arrosages doivent être très rares, limités lorsque le sol est sec ou lorsque la plante semble un peu sèche.
Un excès d’eau peut entraîner la pourriture des racines et, par conséquent, la mort.
Un jaunissement des feuilles peut être le symptôme d’un arrosage trop fréquent.
Quel vase choisir
Choisissez toujours un vase de taille moyenne , de préférence en terre cuite .
Les feuilles de la sansevieria sont assez épaisses et lourdes, alors choisissez des pots de forme régulière pour éviter que la plante ne se déséquilibre et ne tombe.
Normalement le pot restera longtemps adapté à votre plante mais, si la sansevieria pousse trop, il faudra choisir un pot plus grand pour mieux accueillir ses racines .
Comment le protéger des parasites
Le fait que la sansevieria soit une plante forte et résistante ne la dispense pas d’éventuelles infestations !
Ses feuilles épaisses sont le lieu de prédilection de la cochenille farineuse . En cas d’ infestation , vous devrez agir au plus vite.
Un remède classique consiste à diluer de l’huile de lin (environ 10 ml) dans un litre d’eau et à pulvériser le mélange sur les feuilles de sansevieria à l’aide d’un nébuliseur.
Si cette méthode ne fonctionne pas, vous pouvez recourir au savon de Marseille , en dissolvant quelques flocons dans un litre d’eau et en saupoudrant régulièrement le mélange sur la plante.
Des problèmes avec les feuilles ?
Les feuilles de la sansevieria sont très doubles et raides .
Pour cela, les problèmes liés aux feuilles sont très évidents et sont facilement reconnaissables.
Si les feuilles sont molles , votre plante souffre. Le problème peut être un excès d’eau, un manque de lumière, une infestation parasitaire ou une compression des racines par le pot.
Si au contraire elles sont sèches et ratatinées , cela signifie que votre plante est trop peu arrosée.
Enfin, si leur couleur est altérée , cela signifie qu’il y a un problème d’arrosage qui peut être trop ou trop peu.
Comment le multiplier par bouturage
Votre sansevieria a beaucoup grandi et vous voulez en faire une nouvelle plante ? La meilleure solution est la multiplication par bouturage .
La procédure, dans le cas de sansevieria est vraiment très simple.
Il suffit de prendre une feuille et de la couper en tronçons d’environ 5 cm chacun avec un emporte -pièce préalablement désinfecté .
Laissez les portions de la feuille reposer pendant une semaine, afin que les coupures guérissent. Ensuite, il est temps de les planter.
À ce stade, plantez les portions de feuilles à mi-chemin en tenant compte du sens de croissance .
Ne mettez pas plus de 4/5 portions de feuilles par pot et placez le tout dans un endroit lumineux, mais pas en plein soleil, pour favoriser le développement rapide d’une nouvelle plante.
Curiosité
La langue de belle-mère est une plante purificatrice d’air .
En effet, conservée à l’ intérieur, cette plante est capable de purifier l’air de certains polluants comme le formaldéhyde, l’oxyde d’azote et les poussières fines.
C’est pourquoi on préfère souvent le garder chez soi, voire dans la chambre, histoire de profiter de ses propriétés et d’avoir un air plus pur .